Jeune, j’ai eu régulièrement des problèmes de dos qui ont mené à une opération.
J’ai dû réapprendre à marcher et à utiliser mon corps de façon plus pragmatique et respectueuse.
J’ai appris à écouter mon corps – et j’apprends encore !
L’être n’est pas que cérébral, c’est un équilibre entre le mental et le physique.
J’ai renoncé à la course à pied et commencé à pratiquer des sports doux et accessibles avec des adaptations : c’est ainsi que j’ai découvert le Yoga.
J’ai fait une première carrière dans le milieu de l’industrie lourde.
J’ai connu 2 rachats, une fermeture d’usine et 2 licenciements économiques ainsi que l’environnement très spécial de la recherche académique.
Cette première vie m’a appris les dégâts que peut générer le stress ignoré ou mal écouté.
De nature empathique, j’ai besoin de contact humain, d’équilibre corps/mental.
C’est ce qui m’a amené à vouloir enseigner le Yoga en plus de le pratiquer depuis mon opération du dos.
Quel que soit l’état de notre corps, il est possible de le bouger (à condition de ne pas avoir de handicap lourd, bien-sûr). Et de bouger, tout en étant conscient de ce que l’on fait. D’être présent à soi. D’écouter son corps.
Avec le Yoga, nous apprenons la souplesse, l’acceptation de nos limites, la satisfaction de l’évolution même si elle semble minuscule.
La pratique professionnelle des massages est arrivée plus tard.
J’ai toujours massé des personnes de ma famille.
C’est en effectuant ma formation de professeure de Yoga que j’ai pris conscience de ce que je pouvais apporter grâce à mes mains.
Amener quelque chose d’apaisant, de confortant, par le biais d’un lien physique avec l’autre.